disk012_la rue ne gouverne pas
Monsieur le Président,

Monsieur le Rapporteur,

Mesdames et messieurs les députés,

Après 10 ans de débats, de rapports et d'hésitations, c'est avec la certitude que l'immobilisme et les fausses solutions seraient désastreux pour notre pacte social que je présente devant vous la première réforme globale de notre système de retraite depuis l'après-guerre.

Cette réforme fait débat. Nos concitoyens éprouvent une certaine appréhension devant le changement, même si au fond d'eux-mêmes, ils sentent bien qu'il faut aller de l'avant.

La contestation actuelle est à l'image de la profondeur d'une réforme qui est au cœur de nos pratiques sociales et économiques. Elle est aussi à l'image du malaise qui saisit l'Etat qui, faute d'avoir suffisamment évolué, conduit certains de ses agents à ne plus percevoir la clarté et l'honneur de leur mission.

Mais cette crispation souligne aussi une double caractéristique nationale :

celle du conflit qui s'exerce faute d'une véritable démocratie sociale, avec la faiblesse historique de nos corps intermédiaires. Cette situation n'est pas nouvelle ;

celle ensuite de la démission du politique devant la réforme et devant la nécessité de dessiner l'avenir. L'Etat en est venu à perdre son rôle de donneur de sens.

Le Ier tour de l'élection présidentielle a pourtant démontré que nos concitoyens peuvent être plus sévères vis-à-vis de l'impuissance publique qu'à l'égard de la volonté politique.

La détermination et le sens de la responsabilité qui nous animent sont d'autant plus essentiels qu'à travers la question des retraites, c'est tout notre modèle social qui est défié.

Face à ce défi, l'action est un devoir !

 

Monsieur le Président,

Monsieur le Rapporteur,

Mesdames et messieurs les députés,

Après 10 ans de débats, de rapports et d'hésitations, c'est avec la certitude que l'immobilisme et les fausses solutions seraient désastreux pour notre pacte social que je présente devant vous la première réforme globale de notre système de retraite depuis l'après-guerre.

Cette réforme fait débat. Nos concitoyens éprouvent une certaine appréhension devant le changement, même si au fond d'eux-mêmes, ils sentent bien qu'il faut aller de l'avant.

La contestation actuelle est à l'image de la profondeur d'une réforme qui est au cœur de nos pratiques sociales et économiques. Elle est aussi à l'image du malaise qui saisit l'Etat qui, faute d'avoir suffisamment évolué, conduit certains de ses agents à ne plus percevoir la clarté et l'honneur de leur mission.

Mais cette crispation souligne aussi une double caractéristique nationale :

celle du conflit qui s'exerce faute d'une véritable démocratie sociale, avec la faiblesse historique de nos corps intermédiaires. Cette situation n'est pas nouvelle ;

celle ensuite de la démission du politique devant la réforme et devant la nécessité de dessiner l'avenir. L'Etat en est venu à perdre son rôle de donneur de sens.

Le Ier tour de l'élection présidentielle a pourtant démontré que nos concitoyens peuvent être plus sévères vis-à-vis de l'impuissance publique qu'à l'égard de la volonté politique.

La détermination et le sens de la responsabilité qui nous animent sont d'autant plus essentiels qu'à travers la question des retraites, c'est tout notre modèle social qui est défié.

Face à ce défi, l'action est un devoir !

 

la rue ne gouverne pas la rue ne gouverne pas la rue ne gouverne pas la rue ne gouverne pas la rue ne gouverne pas la rue ne gouverne pas la rue ne gouverne pas la rue ne gouverne pas la rue ne gouverne pas la rue ne gouverne pas la rue ne gouverne pas la rue ne gouverne pas la rue ne gouverne pas la rue ne gouverne pas la rue ne gouverne pas